La propriété de Blanzac est une histoire de famille, nourrie de passion et de valeurs. Si Jean Depons acquiert Château Blanzac en 1932, il reste un propriétaire terrien faisant travailler plusieurs familles de vignerons. Tous les travaux se font alors à la main et à l’aide des chevaux. Le premier Depons à devenir viticulteur est Michel, son fils, lui succédant à sa mort en 1951.
Le premier pressoir hydraulique a fait son entrée au chai un ou deux ans auparavant. Les techniques de travail évoluent et le virage le plus important est pris avec l’introduction du tracteur en 1962.
En 1973, Bernard rejoint son père et prend officiellement sa succession en 1980, aidé de Véronique, son épouse. Ils développeront la notoriété de Château Blanzac, rehaussant le niveau d’exigence dans la qualité du vin et élargissant le circuit de distribution. Au coeur des années 70, Bernard et son frère Jean-Paul, responsable des écuries, feront naître le horse-ball, mélange de rugby et de basket à cheval, sur la propriété familiale.
En 2017, Bernard et Véronique passent la main à leur fils aîné, Romain, en l’assurant de leur présence bienveillante.
Romain Depons, héritage et passions
Romain succombe aux deux passions familiales : le vin et le horse-ball. BTS viti-oeno en poche, il prend la responsabilité de 6 ha en Saint-Emilion Grand cru, le château La Fleur, appartenant à la famille Dassault. Il y fait ses preuves jusqu’à devenir aujourd’hui directeur des vignobles de l’avionneur français.
En parallèle, il reste investi sur la propriété familiale et se forge le plus beau plamarès du horse-ball français.
Trente ans passés sur les terrains, vingt dans les rangs de la division Pro Élite. Romain Depons totalise 7 titres de champion de France, 15 sélections en équipe de France et 3 titres mondiaux. Le sélectionneur tricolore en fera le capitaine des Bleus à sept reprises pour ses qualités de rassembleur et de meneur. Il demeure n°1 mondial au classement des joueurs de la Fédération internationale de horse-ball.
En assurant la succession de ses parents, il devient la 4e génération à faire fructifier Château Blanzac.